Mezzanine Owls "Slingshot Echoes"
label / non signé
distributeur / import
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dispo / 1
des mots // du son
Débarqués à Athens, Georgie (patrie de R.E.M. et Vic Chesnutt entre autres références géographiques), les Angelenos de Mezzanine Owls ont sorti sous la houlette d'Andy LeMaster, producteur pour Bright Eyes, ce très bon Slingshot Echoes.
Moins sombres qu'Interpol mais autrement plus fréquentables que les buzziens Clap Your Hands Say Yeah, les quatre de Mezzanine Owls proposent en onze titres une belle alchimie pop où le chant gracile de Jack Burnside joue à la marelle dans un imbroglio planant de grattes à la Swirlies.
Constamment allongées sur un nuage sonique en mouvement, ces chansons
font preuve d'une fulgurance remarquable et évitent de conjuguer au
passé quelques références shoegaze on ne peut plus plombantes , tant
par la qualité des influences (Ride
en tête) que par la déprime latente de ces morceaux d'antan. Si
l'ambiance est ici mélancolique, elle relève d'atmosphères plus
lumineuses, se drape d'une clarté salvatrice, le regard porté vers le
soleil, un peu moins vers ses godasses...De la "sungaze", en quelque
sorte !
Véritable ouvrage artisanal, auto-produit et tout et tout, ce premier
album, vieux de trois ans déjà - v'là l'actu ! - est une belle
alternative à un ciel qui n'en finit plus de nous dégouliner sur la
tronche. Ce qui était bon en 2006, l'est assurément aujourd'hui. Slingshot Echoes, LE disque parapluie !
(retrouvez cette chronique chez nos amis de Live In Marseille)
des images