Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L’Oreille de Moscou
L’Oreille de Moscou
26 octobre 2010

Pokett "Three Free Trees"

CLAP021_350label / Clapping Music

distributeur / Boutiques Sonores

contact / P[at]murdochspace

dispo / 1



des mots // du son


On a depuis belle lurette décidé de défendre bec et ongles, Pokett, ce projet emmené par Stéphane Garry. Ce n'est pas avec cette nouvelle sortie qu'on va changer de braquet, même si on lui en veut un peu d'avoir trouver un titre à ce point imprononçable ! Essayez un peu ...Frr Frrrr Trrr...Ah ah !! Difficile de ne pas lâcher sa bavouille sur la platine ? hein ?.

Plus sérieusement, au fur et à mesure de la découverte de ce Three Free Tree, on a donc essayé d'enfiler quelques perles argumentaires jouant en sa faveur. Vus avec les yeux de la subjectivité (qui nous aveuglent souvent, oui et alors ?) Poket t
remporte tous les hourras. Plus belles mélodies, plus beaux textes, etc, etc...Le prix du mérite lui revient aussi. Voilà un garçon qui n'a jamais renoncé et c'est toujours efforcé de vaincre les sommets. The Peak, son précédent opus, dont on a déjà discuté par ici, était un bel exemple de cette abnégation. Son dernier album en date, l'est tout autant. Remarquable de maestria !

Au moment de sortir la confirmation attendue de The Peak, une suite logique à cette musique pop'n'folk mâtinée d'électro, Pokett aurait pu continuer sur sa lancée et enfoncer le clou. Il a préféré l'intimité d'un disque construit autrement, pour la postérité, musclant sa pop, sans artifices ni machines, enregistrant en un temps réduit, avec toujours ce sens du détail qui fait toute la différence.
On pourrait juste se plaindre d'avoir dû attendre trois ans avant de pouvoir profiter du résultat. D'un autre côté, avec un peu de recul , il devait bien falloir ça, pour parvenir à livrer un album différent au charme intact, miraculeusement renouvelé.

Stéphane et sa nouvelle équipe - out Domotic, Cyan & Ben, Konki Duet, bonjour Scalde et King Q IV - ne courent après rien d'autre que la pop song ultime, ça se sent. Cette envie de fragilité instantanée,  ce besoin de jouer sur le fil, et de transformer les plus beaux édifices en châteaux de cartes en équilibre instable. Un goût pour le danger, la précarité aussi, celle troublante , qui est depuis toujours en rogne contre l'esbroufe.

De fond en comble, Three Free Trees bouleverse par son aisance mélodique, la pureté de ses résonances, l'extraordinaire clarté de ses guitares qui gringottent, hurlent et murmurent bien plus qu'elles ne jouent, à l'instar de la voix chaude de Gary : pure et irremplaçable. D'autant plus qu'elle occupe dorénavant la place laissée vacante par quelques disparus trop tôt, Elliot Smith en tête. Dans notre cœur, en tout cas, c'est indéniable . On vous laissera faire le ménage dans le vôtre. La subjectivité c'est perso, faut pas délirer !


NdOM : pour info, la jaquette de ce disque est en 3D. Les lunettes sont fournis avec.

(retrouvez cette chronique chez nos amis de Live In marseille)

des images
 


Publicité
Commentaires
Publicité
Newsletter
Archives
Derniers commentaires
Publicité