Florent Marchet "Courchevel"
label / Nodiva
distributeur / PIAS
contact / FM[at]murdochspace
dispo / 1
des mots // du son
Ce disque, son troisième, Florent Marchet
se l'est fait tout seul. Remercié par sa maison de disque, il n'a pas
lâché l'affaire, tant mieux pour tout le monde...
Surtout nous en fait !
Les chansons de Marchet s'apprivoisent plus qu'elles ne s'écoutent. Du
coup avec elles, une drôle de relation s'instaure : intime,
passionnelle, presque exclusive.
Je ne sais si beaucoup les ont entendues, mais je suis certain que tous
s'en souviennent. Les mots de ce gars frappent toujours au bon endroit.
Positifs et désabusés, acerbes et vicelards, d'une profondeur qui se
pose là, d'une lucidité assumée qui les font s'entrechoquer, chantés
qu'ils sont comme pour éviter de se pourrir la vie.
Ainsi, en écoutant Courchevel et ses douze titres, un disque rare
et préhensible en somme, on vit quelque chose, on en voit beaucoup
aussi. Ce n'est pas évident qu'il y ait vraiment grand chose à tirer
d'un tel endroit . Mais ce qui est sûr, c'est qu'à l'instant où cet
album prend fin, on repart des images plein la tête, avec l'intime
conviction, malgré nos vies en dents de scie et leurs incertitudes, que
tout est là concentré.
Oui, c'est ça, on a la sensation que tout a été
dit. Et fort bien par la même occasion. Ça fait du bien en fin de
compte.
(retrouvez cette chronique chez nos amis de Live In Marseille)
des images