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L’Oreille de Moscou
L’Oreille de Moscou
26 novembre 2018

The Bonnevilles "Dirty Photographs"

The-Bonnevilleslabel / Alive Rds

distributeur / Id.

contact / TB

 



des mots


Aux gens qui auraient encore la lubie d'acheter des disques de rock, on peut conseiller deux Lps : celui posthume de Johnny Halliday pour rester vieux puis mort. Et, celui de The Bonnevilles pour rester vivant, heureux et accessoirement perdre un peu niveau audition.
Mais qui sont ces Bonnevilles ? Et bien un duo irlandais - Andrew McGibbon Jr et Chris McMullan - qui réussit l'alliage parfait entre esprit soul qui brille et garage rock qui tâche. Un mix digne des meilleures gâchettes du Nouveau monde.

A l'instar de leurs gueules hilares trônant sur la pochette du disque, leur musique génère la bonne envie de bringuer. Qu'ils jouent du blues, du boogie ou qu'ils secouent tout ça en même temps, The Bonnevilles vont à l'essentiel : la simplicité, l'énergie, l'ardeur pour finir la tête la première entre les jambes de la Fée Electricité !
On passe ainsi d'une transe au groove imparable à la brutalité impavide du rock'n'roll des ancêtres sans transition aucune en croisant même quelques sessions de violons bien senties et des gros pains heavy-metal retrofuturistes à souhait. 

Tout ça pour dire que Dirty Photographs est un disque immanquable, qu'on a envie d'écouter à fond dès le petit déj', en mouillant des tartines de tabasco dans un grand café-Tullamore Dew. C'est ça en fait : The Bonnevilles ou comment se faire jarter de sa coloc' en deux temps trois mouvements. C'est sans doute risqué mais promis, ça vaut le coup de le tenter !

[retrouvez cette chronique chez nos amis de Casbah rds ]

du son


 

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