Samuraj Cities "Cheap Deluxe"

label / imperial recordings

distributeur / differ-ant

contact / info@samurajcities.com

dispo / 1



des mots // du son

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Contrairement à ce que dirait Ingmar - Krisprolls pas Bergman - "C'est Suédois, et çà se voit", il n'était pas évident de soupçonner de telles origines chez les Samuraj Cities. Ici, pas de pop blondinette (ils sont bruns !!) et encore moins d'arpèges et de choeurs de tierce.

Mais attention au raccourci, même en étant bien loin d'être peignés au cordeau sur le côté, avec cette pénible politesse toute en sagesse et rondeur - vous savez celle qui fini par vous les briser menus au bout d'un quart d'heure de Cardigans - notre duo a malgré tout le goût des mélodies ciselées. Et de la différence, tirant dans tous les sens des cartouches synthétiques rétro à souhait - 80's for ever !! - tout en ne choisissant finalement jamais leur camp.

De morceaux de cold wave habiles (One Dream Ahead of you), racés (l'introductif Hard Rain et l'habité Saturday Night is Never Fair to Everyone) voire anémiques (Looking Forward, Walking Backwards) en passant par de l'électro sombre et mélancolique marquée du sceau de l'infrabasse (Thxa1000000) et tant bien que mal (ha la la !) de la pop à bouclettes dorées (So Sorry, So Sorry, So Sorry), Samuraj Cities joue le contrepied comme personne, brouillant les pistes ( et leurs voix, filtrées de bout en bout du disque) jusque dans l'intitulé de ce premier opus (signé soit dit en passant chez Imperial Recordings label suédois qui fait son bonhomme de chemin avec à son bord le magnifique José Gonzales et la non moins fantastique Billie Lindahl des Promise and the Monster): Cheap Deluxe, du luxe meilleur marché.

Ce qui en somme en résume assez bien le contenu et la finalité : plus de plus pour tous. Tout un programme ! et l'habité

(Chronique disponible chez nos amis les Marsiens)

des images

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Vidéo de Thxa1000000