Kate Maki "On High"

label / Ow On recordings

distributeur / Import

contact / press@katemaki.com

dispo / 1


des mots / du son

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Premier album de cette belle canadienne à parvenir à nos oreilles,pourtant déjà son 3° en tant qu'auteur-compositeur-interprète.  Un passage de frontière qui serait le fruit d'une rencontre importante de Maki et d'un personnage aux faits d'armes d'ores et déjà reconnus: le frontman des Giant Sand, le desperado Howe Gelb.

On High est donc né d'un échange de bons procédés entre les deux artistes, Kate posant son chant sur le Son Angel Like You (signé chez Thrill Jockey) du gars de Tucson échappé alors en solo qui  en retour  la signera sur son label Ow On Rds et mettra surtout la main aux potards (et quelques instruments) pour la production de ces 11 titres country-folk.

Prof de français à ses heures perdues, Maki ne donne pas dans l'exubérance, c'est le moins qu'on puisse dire, elle serait même plutôt à l'opposé. Et pourtant elle parvient à faire vivre et briller ses chansons (Blue Morning ou Wanted Ads ) , avec comme seuls attributs sa guitare en bois et sa voix qui n'est pas sans rappeler celles mêlées de Suzanne Vega et Kymia Dawson, en plus bucolique, plus sauvage .

Intime  et réellement habité (le surprenant To Please), parfois empreint d'une certaine naïveté (Badmington Raquet, un brin cul-cul), ce dernier opus reste foncièrement marqué du sceau de Gelb qui plus qu'apporter sa science -sans pour autant la ramener, hein ! - prend maintes fois le dessus sur le projet pour y apposer sa marque (White Noise et son piano fantomatique par exemple).

Malgré ça, la collaboration aura été efficace, même si la folkeuse n'a pas toujours ses marques bien en place (larguée sur le très arrangé  Beyond The Sun) et On High est une belle célébration d'un croisement qu'on n'osait imaginé, celui du grand nord canadien et de la chaleur du désert d'Arizona. Un voyage qui vaut le détour.

(retrouvez cette chronique chez nos amis de Live In Marseille et VoxpopMag)

des images

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